Le côté brillant de la médaille ♦
Active ▬
« Tu ne peux pas t'impliquer dans toutes les activités du pensionnat, Sam. »
L'adolescente haussa doucement les épaules en finissant de signer son nom au bas du dixième registre qu'elle remplissait aujourd'hui. La rentrée avait toujours été fabuleuse pour la blondinette, elle s'inscrivait à toutes les activités qui lui étaient accessibles. Bal de fin d'année, les fêtes du week-end, la création de costume pour les pièces de théâtre. Il n'y a pas une activité extra-scolaire qui n'y passe pas.

Ambitieuse ▬
« Arrête de foncer, tu ne peux pas y arriver. »
L'ambition de la jeune femme ne dépasse en rien sa capacité à atteindre les standards qu'elle se fixe. En ayant peur de pratiquement rien, elle fonce la tête baissée vers l'inconnu, vers l'imprévu. Il n'y a rien à son épreuve, elle veut quelque chose ; elle arrive généralement à ses fins.

Charismatique ▬
« Sérieux, quand tu fais des discours, y'a personne qui est capable de décrocher son regard de toi. »
Un haussement d'épaule suivie d'un petit sourire. Lizbeth savait très bien comment se comporter avec la « population » pour se faire écouter. Elle avait toujours su quoi dire pour qu'on la regarde, qu'on l'écoute attentivement. Elle avait le look, le style, les bons mots. Ce n'était pas d'hier qu'elle avait le monde dans sa poche.

Communicative ▬
« Si tu as quelque chose à me dire, dis-le maintenant. »
Personne n'a besoin de lui lancer cette phrase, puisque habituellement elle dit ce qu'elle pense haut et fort, sans même se soucier que cela blesse ou fâche. Elle aime être claire, net et bien précise pour éviter les confusions inutiles. La jeune femme aime les ragots, les rumeurs et les faire circuler est un de ses talents. On ne peut pas dire, par contre, qu'elle ne sait pas communiquer : elle est capable de dire les bonnes choses, de transmettre les messages.

Compétitive ▬
« Si on perd, je ne sais pas ce que je te ferai. »
Lizzy tourne la tête vers sa compagne de sport en lui faisant un petit sourire victorieux. On sait qu'elle se battra jusqu'à la fin, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable de rester debout. En sport comme dans la vie de tous les jours, elle n'est pas quelqu'un qui renonce facilement. En fait, elle ne renonce jamais.

Énergique ▬
« Tu veux bien t'asseoir deux minutes, putain ? »
Debout, elle piétine le sol en se dandinant sur une jambe, puis ensuite sur l'autre. Son amie refusant de la suivre pour aller faire un peu de sport, elle s'arrête et lui gueule de bouger son postérieur. Miss Lewis n'est pas hyperactive, elle a simplement trop d'énergie à revendre et elle a constamment besoin d'en dépenser. Son exutoire favoris étant le dessin, elle doit s'occuper avec autre chose pour passer ses palpitations.

Loyale ▬
« Si tu sortais avec lui, est-ce que tu serais capable de rester avec lui ? Sans essayer de te faire désirer par les autres hommes ? »
Elle acquiesce doucement de la tête en rêvassant peut-être du prince charmant en étant totalement consciente de son inexistence. La demoiselle n'a jamais rêvé d'un palace doré puisqu'elle a grandi dans un lieu de la sorte, elle chercherait simplement quelqu'un qui sache l'apprécier. Un peu, beaucoup, à la folie, mais jamais elle ne laissera un autre la toucher si son coeur n'était plus sien.

Vive ▬
« Le sens de la répartie, on ne peut pas dire que t'étais absente quand il est passé. »
Vive d'esprit, elle aime répondre d'un coup - sans réfléchir à ce qu'elle devrait dire. On ne réfléchis pas quand on est une petite de riche, un enfant roi, une princesse tellement désirée, tellement aimée.

Le côté obscure de la médaille. ♠
Abrupte ▬
« Pourquoi tu fais toujours ça ? Ça ne te dirais pas d'être douce, quelques fois ? »
En haussant les épaules, elle regardait l'autre blonde avec un sourire aux lèvres. Ce n'était pas réellement de sa faute, elle avait toujours été comme ça. Un peu violente sur les bords, lorsqu'elle se fâche la jeune femme peut entrer dans un épisode de violence qu'elle-même ne comprend pas totalement.

Égocentrique ▬
« Tu ne penses jamais aux autres, toi, hein ? »
Non. C'était la vérité, simple et pure. Elle avait toujours été chouchoutée par ses parents, assez qu'elle avait fini par ne s'aimer qu'elle et elle-même. L'adolescente avait prit pour habitudes de faire tout ce qui était en son pouvoir pour qu'on ne pense qu'à elle, attirant ainsi l'attention de tous ceux qui l'entoure.

Impatiente ▬
« Pourquoi tu m'engueules ? Je ne suis en retard que d'une minute ou deux. »
On ne fait pas attendre une princesse, vous comprenez ? Elizabeth s'attend toujours à ce que les gens pensent à elle en premier et du coup, qu'on soit là à l'heure qu'elle l'a décidé. Elle se fâche rapidement quand on la fait attendre et on en paye aussitôt le prix.

Obstinée ▬
« Tu n'as pas raison, m'as-tu entendu ? »
Elle fronce les sourcils, regardant la jeune femme en face d'elle. Elle rigole, n'est-ce pas ? La jeune femme se met à rire et pousse sa camarade avec un énorme sourire aux lèvres. Elle n'a pas encore compris que si elle veut garder sa côte de popularité, elle est bien mieux de la respecter, de l'idolâtrer, d'être d'accord avec elle.

Perverse ▬
« Mais cesses de parler de sexe ! »
Lizz aime parler de ces choses-là, elle aime être sensuelle. C'est un problème chez elle, parce qu'elle aime que les hommes la désir, la regarde. Princesse n'a pas couché avec un million de garçons dans sa vie et elle n'a pas eu deux mille copains non plus. Quelques aventures d'été, sans plus.

Provocatrice ▬
« Arrête de me chercher ou tu vas me trouver. »
Comme si elle avait peur de quelqu'un, surtout pas de ses amies. Personne ne réussissait à intimider la femme aux cheveux blonds, même si elle en avait baver dans sa jeunesse. La femme a passé par-dessus ces confrontations et est maintenant devenue une intimidatrice : elle se venge de violence dans sa jeunesse.

Jalouse ▬
« Tu as vu la meuf, là-bas, comment elle regarde ta fréquentation ? »
Elle tourne la tête vers l'aguicheuse en souriant en coin, telle une tigresse. On ne touche pas à ce qui appartiens à Sammy. Elle déteste qu'on essaie de lui piquer ce qu'elle a et même si ce n'est pas réellement le cas, elle se vengera. On ne touche pas à son mec. Elle est aussi jalouse, elle n'aime pas qu'on puisse avoir quelque chose qu'elle désire si elle ne peut l'obtenir aussi.

Dépensière ▬
« Ce que tu peux en jeter de l'argent par les fenêtres, toi .. »
Riche héritière, enfant unique. Oui, elle a les moyens de s'acheter des bijoux en or valant près de 3000$. La demoiselle ne compte pas les dépenses et ses parents lui laisse carte blanche, tant qu'elle réussit bien ses études. En fait, tant qu'ils n'entendent pas parler de leur fille, ils lui laissent faire ce qu'elle veut.

« Dans une rédaction d'une centaine de mots, vous devrez m'écrire à quoi ressemblait votre enfance et où vous avez vécus. À vos crayons ! »
▬ Dans mon monde, il n'y a jamais eu de corrections. Mes parents ne m'engueulaient pas lorsque je faisais quelque chose de pas bien, ils me regardaient, ils secouaient la tête et ils partaient quand même à leurs voyages d'affaires. Même quand j'étais toute petite, quand je n'avais que deux ans, mes parents me laissaient avec les nounous tandis qu'ils s'occupaient de leur boulot. Je ne leur en veut pas, sinon je n'aurais jamais eu la vie que j'ai aujourd'hui. Mon père m'a toujours aimée de tout son cœur et dès qu'elle rentrait, elle s'occupait de moi : et elle le faisait bien. Je n'étais pas un enfant compliqué contrairement à ce que je suis maintenant. J'ai grandi à New-York dans un merveilleux loft, celui qui sera à moi dans à peine une année : mes parents m'ont dit qu'ils me le laisseraient quand je serai mature, je pense que je le serai dans un an.

▬ Lorsque j'ai eu quatre ans, mes parents ont commencé à me faire voir le monde. Ils me traînaient avec eux - et une nanie - pour s'assurer que quelqu'un puisse m'accorder toute son attention en tout temps. J'ai fréquenté un collège privé dès mon jeune âge, lorsque j'ai eu l'âge pour entrer au pensionnat du dernier souffle, mes parents m'ont envoyé là-bas. Ce n'était pas pour me rendre dingue, m'enlever toute ma technologie, ni pour me rendre moins capricieuse. Seulement pour que j'aie une meilleure éducation et que je m'éloigne de mes mauvaises fréquentations. À chaque été, je reviens dans mon monde, je recommence à respirer, je recommence à sortir tard le soir. Sauf que c'est l'été et que j'ai le droit. En tant qu'enfant unique dès la naissance, j'ai eu droit à tout ce que je désirais et en grandissant cela n'a pas changé.

▬ L'argent n'a jamais été un problème dans ma famille. Mon père a hérité de son père et a profité de sa fortune pour se renflouer les poches encore plus qu'elles ne l'étaient déjà. Comme je suis la seule héritière, je sais que tout cet argent me reviendra un jour ou l'autre. Mes parents ont tout investi dans moi, dans mon éducation, dans ma politesse. Ils voulaient que je sois la petite princesse parfaite et c'est en fait, ce que je suis.

▬ J'ai déjà expliqué au monde entier que j'étais adorable avec mes parents et qu'ils n'avaient aucune raison de m'envoyer ici. Sauf que pour leur faire plaisir, j'accepte à chaque année de continuer mon chemin dans ce pensionnat. J'aime être au dernier souffle, à chaque année de nouvelle personne arrivent, ils changent la dynamique de l'école. J'ai toujours aimé étudier, mais je ne suis pas toujours douée : j'aime encore plus les fêtes, mais ici, il n'y en a pas beaucoup.

▬ Au pensionnat, je suis une garce. J'ai toujours été du genre à rabaisser les autres dans leur dos, jamais devant eux. On est un petit groupe d'enfants de riches, on se comprend. T'imagines pas comment c'est dur d'être un gosse de riche que tout le monde envie. Je ne sors jamais de ma chambre si je ne suis pas parfaite, le maquillage, les vêtements, la coiffure. Je DOIS être parfaite aux yeux des autres.

▬ Il y a un autre secret que ma famille cache. On n'en parle pas. On fait toujours comme si ça n'avait pas existé, mais quand on regarde les photos de ma mère enceinte, on se doute bien qu'il n'y avait pas QUE moi là-dedans. Ma mère était enceinte de jumeaux. J'avais un petit frère jusqu'à l'accouchement. Il est mort et moi, j'ai survécu. Mes parents ont dû être forts pour m'élever alors qu'ils étaient tristes. Je me sens un peu comme un prix de consolation à quelques reprises. C'est pour cette raison qu'ils ont tout investi dans moi, pour que je sois parfaite ...

   

   

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