Étant prêt de la forêt, la jolie adolescente et moi-même avons emboité le pas pour se rendre vers les bois. Cela ne pris que quelques minutes pour se retrouver dans un décore qui, dans ma vie de tous les jours, est un splendide décore familier. Je souris en coin, me sentant si bien dans ce lieu. Je regarde à gauche, je regarde à droite, il y a beaucoup de sortes d'arbres. Je croise mes bras. J'ai passé toute mon enfance dans les bois, ma demeure étant en plein coeur de la forêt, rendu ici, je me sens comme chez moi, ou presque, car ce n'est pas vraiment ma forêt à moi.

Après environ une dizaine de minutes de marches dans le silence, il n'y avait plus aucun bruit provenant du Pensionnat. Les seuls bruits que l'on pouvait entendre, sont les bruits des petits animaux sauvages, des insectes et du vent dans les feuilles qui se fait de plus en plus violents. La tempête qui s'annonce risque d'être violente. J'entends le vent dans les feuilles et d'ailleurs, l'atmosphère commence à être de plus en plus fraîche. Ca va être amusant ca. C'est sur qu'a la distance de l'école où nous sommes rendus, la jolie demoiselle et moi allons finir tout mouillé, par la pluie.

Après un petit moment, je tourne mon regard vers Izaly, plongeant mon regard dans le sien. Je lui fis alors un petit sourire en coin. Je mets mes mains dans mes poches de pantalon, continuant de regarde la jolie fille.

- Tu entends? Je crois bien que c'est un cours d'eau.

- Oui, je crois que c'est une petit ruisseau, qui mène vers une rivière surement !

J'acquiesce simplement, elle a surement raison, je ne connais pas ce coin, donc je ne peux pas certifié le contraire pour l'obstinée. J'accélère légèrement le pas pour me rendre jusqu'au petit ruisseau qui se trouvait non loin de nous. Juste au moment où je tournais mon regard vers Izaly, cette dernière ne se trouvait plus à mes côtés, mais tout prêt du ruisseau. Je m'accote alors contre un arbre et croise ensuite mes bras. Je regarde l'eau bouger dans son lit et souris en coin. La nature est quelque chose qui m'a toujours passionné.

Je sens le vent frais qui devient de plus en plus fort. Je relève mon regard vers le ciel qui est rendu presque totalement noir. Oh, c'est évident que ça va péter fort. Super, la journée ne pourrait pas être plus belle ou du moins, presque.

Je baisse mes yeux vers la demoiselle qui m'accompagne depuis le début de la journée et m'avance vers elle. Je m'assois en indien à côté d'elle et prends une gorgée de cette eau si clair. Juste avec la couleur et l'odeur qu'elle a, c'est évident que l'eau est bonne à boire et qu'elle ne causera pas de douleurs au ventre. Au même moment, je sens quelques gouttes d'eau tomber contre mon visage.

- L'orage commence.

Je souris en coin, amusé.

Je regarde le ciel devenu complètement noir, laissant couler l'eau de la pluie glisser le long de mon visage. Malgré les nombreux arbres plus hauts et plus grand que nous, les douces gouttes d'eaux arrivent à transpercer les feuilles pour finir inonder le sol de terre, qui, rapidement, commence à devenir boueux. Cela ne prit pas très longtemps pour que ma chevelure, ainsi que mes vêtements soient complètement mouillé. Je passe alors une main dans mes cheveux, sentant la fraîcheur de l'eau sur mes doigts.

- Je crois que nous devrions chercher un abris, qu'en penses-tu ?

Je baisse mon regard azur vers la demoiselle. J'arque alors un sourcils à la vue de la jolie adolescente trempée jusqu'aux os. Ses vêtements blancs, qui sont maintenant rendus presque transparent me fit sourire en coin, voyant ses sous-vêtements roses léopards, j'aime, c'est mignon et sexy. Je lève les yeux vers celle-ci et secoue la tête de haut en bas.

- Oui, tu as raison.

Je regarde autour de moi, voir ce qui pourrait bien nous abriter. Il n'y a pas de montagne prêt, pas de chance. Au même moment, j'entendis des puissants orages éclater dans le ciel. Des éclairs qui, à tours de rôles, illumines le ciel de leur lumière.

Je regarde autour de moi et baisse les yeux vers le sol, qui se transforme peu à peu en bouette. Je souris en coin. Quoi de mieux que de finir tout sale et mouillé. Je mets un pas devant l'autre, attendant la demoiselle, au moins, chaque fois que l'on passe sous un arbre, on a un léger moment de répit sans être attaqué par des gouttes d'eaux.

Après une bonne demi-heure de marche, on finit par trouver un arbre immensément grand, assez large pour être sec en dessous. Je souris en coin, allant sous le feuillage de cet arbre. Je secoue vivement mes cheveux pour retirer le plus gros de l'eau. Je tourne mon regard vers l'adolescente, je la regarde droit dans ses yeux, il y a quelque chose qui cloche avec elle, elle me cache une chose, c'est évident. Elle tente de camoufler un truc et ça ne fonctionne pas.

- Bon.

Je saute et agrippe une branche, grimpant sur celle-ci. Je monte un peu plus haut, tâtant les branches, cherchant les parfaites pour allumer un petit feu. J'entends Izaly grelotter jusqu'ici.

- ATTENTION!

Je casse quelques grosses branches et ceux-ci tombent en bas. Après en avoir fait tomber plusieurs, je saute en bas, juste aux côtés de la jolie fille. Je croise mes bras et tourne mes yeux vers cette dernière. Je retire mon chandail tout mouiller, ayant un chandail sec en dessous que je retire aussitôt, me retrouvant mon torse nu, musclé. Je tends alors mon chandail sec vers ma compagne.

- Enfile-ça, tu auras moins froid.

- Merci, c'est gentil.

Je regarde l'adolescente enfiler mon chandail et je souris légèrement en coin. Il lui va très bien. Cela fait deux fois qu'une fille porte l'un de mes chandails depuis que je suis ici, sympa. Je la regarde discrètement de haut en bas, elle est super sexy. Je m'agenouille au sol et place correctement les branches d'arbres, cassant les plus grosses. Je tourne mon regard vers Izaly et prends le lighter que cette dernière me tends.

- Merci.

Je place quelques feuilles qui traines autour de moi, sec bien entendus, vue que ceux-ci sont protégés par le feuillages des arbres, sous les branchages. J'allume le briquet et en quelques secondes, mes feuilles s'enflammèrent et les branches prirent en feu aussi, faisant un magnifique feu. Je me redresse et croise les bras, fier de moi. Il y a bien des gens qui crèveraient à être pris dans un forêt, et bien, ce n'est pas mon cas, je suis dans mon élément. Je vais tout prêt de la jolie fille qui m'accompagne dans notre super aventure et m'assois prêt d'elle, adosser contre le gros arbre qui nous protège de la pluie. Je retourne de nouveau mes yeux bleus vers Izaly, décroisant mes bras.

- Tu t'es fais quoi aux pieds?

J'avance rapidement, un pas devant l'autre, le rythme de plus en plus rapide. J'entends le vent autour de moi qui se déchaine atrocement. J'ai besoin d'action dans ma vie pour être heureux, bah cette fois, je suis servis. Je tiens la jeune adolescente contre moi, la serrant pour éviter de l'échapper, mais pas trop fort bien entendu. Je sens mon rythme cardiaque s’accélérer. Sentant le danger s'approcher de plus en plus, je me met alors à courir, le plus vite je m'éloigne de ce phénomène, le mieux elle et moi nous serons.

Courant le plus vite que je peux, si je prends en considération que je tiens Izaly contre moi, je prends le temps de respirer calmement. J'ai une très grande endurance physique, j'ai passé la majeur partie de ma vie à m'entraîner, donc ce je peux encore tenir un bon moment. Par contre, je ne peux pas aller plus vite qu'une tornade, je dois absolument trouver un endroit où nous mettre à l'abri. Je regarde à gauche, je regarde à droite, mais je regarde surtout à l'avant, où je met les pieds et je ne trouve rien. Que des arbres, des arbres et encore des arbres. Finalement, après de longues minutes de course, j’aperçois au loin ce qui pourrait être une cachette idéal. Un immense arbre devant moi et une petite cavité s'y trouve. À bout de souffle, j'approche de l'arbre et dépose Izaly au sol.

- Allez, entre là.

Vue la circonférence de l'arbre, il serait impossible pour la tornade de le déraciné. Il a de l'âge, il est puissant et solide, c'est la seule seule que je vois autour pour nous mettre en sécurité et je ne pourrais pas parcourir encore bien des kilomètres, surtout que la tornade s'approche de plus en plus. Je sens mes cheveux voler dans tous les sens, heureusement qu'ils ne sont pas trop long.