- Pourquoi penses-tu que je suis en science ?

Je n'eus pas le temps de répondre à sa question que je vis la porte de la cafétéria s'ouvrir. Et merde, voilà les ennuis, surtout que ca ne semble pas à un simple Pensionnaire. Celui-ci nous demanda de le suivre sans protestation. Je me suis alors lever de mon tabouret regardant l'homme en colère. Bah quoi, j'avais faim moi..

- Criss, t'as jamais été jeune?

Je roule les yeux, me faisant pousser littéralement en dehors de la cafétéria. Nous nou sommes alors mis à marcher dans une direction quelconque. Je croise les bras, gromellant des choses incompréhensible. J'aurais bien voulu m'enfuir, mais je crois que ce n'est pas vraiment une très bonne idée. J'ai bien hâte de voir quel est la sévérité du directeur. Qu'est-ce qu'on s'amuse.

Finalement après environ cinq minutes de marches rapide, on entre dans un pièce et je me suis alors assis sur un chaise. Je fixe l'homme devant nous qui nous surveille comme au jardin d'enfant. Je ne peux effacer le sourire en coin de sur mes lèvres. Je tourne mon regard vers Izaly qui est toujours avec moi.

- Je crois que Monsieur est fâché.

Je tourne mon regard vers l'homme qui me dévisage et moi je lui retourne son regard. Par contre, après quelques minutes, la porte s'ouvre enfin. C'étais temps, je commençais à m'impatienter. J'entre alors et m'assois de nouveau sur une autre chaise, là où, le directeur nous regarde avec un regard sévère.

- J'espère que vous êtes au courant des conséquences de vos gestes. Toutes les infractions ont un prix. Les heures d'ouvertures de la cafétéria sont inscris sur la porte de cette dernière, celle que vous avez forcé. Alors, pour commencer, vous allez passer toute l'après-midi en heures de colle. Et tous les soirs de cette semaine, vous allez suivre Gérald qui vous donnera des tâches à accomplir. Si vous ne faites pas tout ce qu'il vous dira, vous aurez une deuxième semaines d'heure de retenue. Et ensuite, vous serez renvoyés à la maison. Évidemment, vos parents seront mis au courant de la situation. Vous pouvez disposer, vous rendre jusqu'à la salle de retenue pour vos - il regarda sa montre - cinq prochaines heures. Merci, surtout vous ne discutez pas en retenue.

Je me lève de ma chaise en regardant le Directeur comme s'il était un imbécile.

- Pis quoi encore?

Je sors de la pièce, là où le soi disant Gérald nous attends encore.

- Quoi?

- Lo siento mucho senor ! Eske no entiendo todavia bien el frances !

Ah bon, j'ai absolument rien compris de ce qu'elle vient de lancer au directeur, mais disons que ce qu'elle rajoute ensuite, mais fait légèrement comprendre ce qu'elle a pu bien dire en espagnol je crois bien.

- J'ai demander à Aym s'il pouvait m'ouvrir la cafétéria. J'avais vraiment faim pour le décalage horaire. Yo.... No vimos.... Je veux dire, nous n'avons pas vu la feuille d'heure d'ouverture, et la cafétéria était déjà ouverte, monsieur ! Quelqu'un a oublié de la barrer...

Aaha, je l'aime bien cette jeune fille. Elle a un talent pour le mensonge et c'est disons très intéressant. Bref, je regarde Gérald devant moi qui nous fait signe de le suivre pour se rendre vers la salle de retenue. Voilà, première retenue de l'année, ca commence bien. Je tourne mon regard vers l'adolescente.

- J'ai dis science parce que j'ai pris un guest et j'ai fais erreur?

J'hausse les épaules, lui faisant un petit sourire. J'aime défier l'autorité en général et je crois bien que j'ai trouvé une personne avec qui je pourrais faire quelque mauvais coups. L'année scolaire s'annonce un peu mieux que ce que je pensais. On marche dans les couloirs du Pensionnat pour aller dans la fameuse salle. Bien hâte de voir comment cela va se dérouler. Qui sait, je vais peut-être finir par avoir mon bureau avec mon nom inscrit dessus. Je souris en coin, je me trouve bien drôle.

C'est fou comme le Pensionnat est immensement grand. Je crois que ca fait au moins cinq minutes qu'on marche. J'ai exploré cette école, mais disons que la salle de retenu n'est pas un lieu que j'ai cherché, car je savais qu tôt ou tard, je finirais par le decouvrir et c'est arriver beaucoup plus vite que ce que je pensais.

- Disons que j'aime bien apprendre de nouvelles choses concernant l'anatomie ..

Je tourne mes yeux vers elle, je savais qu'elle étudiait en science, je sais lire dans les âmes et je sens qu'il se passe beaucoup de chose avec celle-là. Elle a eu un passé qui sors du commun des gens. Je l'apprécis bien et cela, je ne dis pas souvent ca.

- Je suis sûr que sa te passionne, toi. Je me trompe ?

Je ne pu m'empêcher de rire. Un exploit que la demoiselle vient d'accomplir. La regardant droit dans ses yeux, je lui fais un magnifique sourire, trouvant cela très drôle.

- Disons que.. J'aime mieux étudier l'anatomie en vrai que dans un livre.

Je lui fais alors un clin d'oeil. Je passe pour un mec qui couche avec tout ce qui bouge, ce n'est pas totalement vrai. C'est vrai que j'aime toutes activités sexuelles, comme n'importe quel mec.. Mais je ne suis tout de même pas un obsédé sexuel. Ma mère m'a bien élevé avec les femmes, elle m'a bien appris à les respecter, mais elles sont si belles et disons que dans cet endroit, il en a vraiment beaucoup de belles filles.

- Je vais passer pour un vrai player. M'écoute pas.

- Mais non, dans la vie il faut bien pouvoir s'amuser un peu, rigoler. En plus, même si c'était vrai, en quoi sa me regarderait ? C'est ta vie !

Je secoue la tête de haut en bas.

- Je suis d'accords.

Cela faisais un moment que je n'avais pas eu une conversation si longue avec quelqu'un. Je finis souvent par en avoir marre ou la personne finit par royalement me tapper sur le système, mais cette fois, c'est différent, elle a une personnalité compatible avec la mienne, ce qui n'est pas très fréquent.
Malheureusement, on finit par arriver devant une pièce clairement indiqué ''Salle de Retenu''. Bon, c'est ici que le fun arrête, ou bien, qu'il continue, on ne sait jamais. On verra bien comment cela va tourner dans cette pièce de conséquences. Le nommé Gérald nous ouvre la porte et nous fais signe d'entré. J'hausse les épaules et entre dans la pièce vide, du moins, il y a un homme assit derrière un bureau qui lève les yeux vers nous et nous jettes un regard que je pourrais qualifié comme de: Bon, des vauriens. Je lui fis un sourire en coin.

- Quoi? Tu veux ma photo?
- Assis et silence, un en avant et l'autre à l'arrière.

Je jette un coin d'oeil vers Izaly et hausse de nouveau les épaules.

- À toi l'honneur.

Je lui fis un petit clin d'oeil en attendant de voir quel place que cette dernière va choisir, je peux être un vrai gentleman n'est-ce pas? Aaha. Je me demande qu'est-ce qu'on va devoir faire ici. De la copie? Ou simplement savoir et regarder les murs de la pièce pour y découvrir toutes les imperfections? Peut-être. Quoique passer cinq longues heures ici risques d'être vraiment très pénible. On va devoir arrenger les choses pour mettre un peu de joie dans cette pièce où l'on pourrait entendre une mouche voler. Je suis nouveau dans cette école et ca ne sera pas long qu'on va me connaître, ca j'en suis certain.

Je m'assois finalement à ma place qui va être pour les cinq prochaines heures, ma places d’emmerdement total. Je ne pu m'empêcher d'émettre un soupir d'exaspération. Il manque de vie dans ces endroits.  Ce que je ne comprends pas, c'est que pourtant, on vie dans un pays libre, non? Pourquoi est-ce que je n'aurais pas le droit de manger où je veux et quand je veux? C'est trop bête tout de même, c'est comme une punition pour les gens qui n'ont pas de cours.

- Est-ce que je peux aller au toilette, por favor ?

La voix de l'adolescente attire mon regard. C'est une bonne idée ça. Aller au toilette pour ensuite se sauvé en courant. J'aurais dût y pensé.

- Regarde la pro.

Je fronce alors les sourcils, je me demande vraiment qu'est-ce que cette fille à derrière la tête. Cela m'intrigue beaucoup et je suis de nature curieux. Je la regarde ensuite sortir de la classe de punition. Pour les peu de fois dans ma vie, je vais devoir user de patience pour pouvoir savoir le plan de l'adolescente. A-t-elle trouvé un moyen de nous sortir de ce clavaire? J'espère que Oui et j'espère sérieusement que cela va fonctionner, ça risque de devenir vraiment intéressant.

Après environ une dizaine de minutes, Izaly revient dans la classe, toujours avec son splendide sourire aux lèvres. C'est une fille pleine de malice. Je m'adosse contre le dossier de ma chaise et ensuite je me suis mis sur les deux pattes arrière au risque de tomber, mais j'ai de l'équilibre.  Je regarde Izaly droit dans ses yeux, petit sourire aux lèvres, mais les yeux interrogateur. Si elle est revenu ici, c'est bien parce qu'elle compte me faire sortir aussi. Je l’apprécie cette fille.

Je marche dans les couloirs du Pensionnat avec fierté. Sortir de la salle de retenue avec quatre heures et demi d'avance, c'est merveilleux. Je regarde les Pensionnaires et secoue la tête de gauche à droite, s'ils savaient qu'au fond, ils sont paniqués pour absolument rien. Faut voir ça du bon côté, Izaly vient de leur épargner du temps de cours. Je sens que cette journée va être belle.

J'entends plusieurs garçons siffler l'adolescente qui se trouve à mes côtés et fronce les sourcils et hausse les épaules. C'est un peu mon genre de faire ça, mais sans exagération comme eux. Une fille qui est belle est belle et c'est vrai qu'Izaly est une fille assez sexy. Bref, je souris en coin, mais ce que je ne m'attendais pas, c'est qu'une demoiselle me donne un petit bout de papier, c'est des trucs qui m'arrivent à l'occasion, mais dans cette école, c'est la toute première fois. Je regarde la fille droit dans ses yeux et lui fis un petit sourire charmeur avant de mettre la papier dans mes poches et de continuer mon chemin.

Je finis par sortir à l'extérieur et je m'étire alors. Quel beau soleil brillant, même si personnellement, je préfère la sensualité de la nuit. Je tourne mon regard vers la jeun fille qui vient de nous sortir d'un calvaire.