On entre dans le parc du Pensionnat, je regarde autour de moi l'assemblé de jeunes qui s'y trouve à cause de la fausse alarme d'incendie. Je me demande ce que va être la réaction des supérieurs lorsqu'ils vont constater que l'alarme est partis pour absolument rien ou, en tout cas, pour presque rien, ça m'étonnerais qu'elle est causé un vrai gros incendie.

- Enfin notre calvaire terminé ! C'était assez emmerdant je dois dire.

Je tourne mon regard vers l'adolescente et acquiesce légèrement. Je suis totalement d'accords avec son point de vue. Il n'y a rien de plus mortel que de rester assis sur une chaise durant cinq heures, je n'y serais jamais arrivé de toute façon, j'aurais fini par me lever pour bouger, un hyperactif à besoin de se dégourdir les jambes, sinon, ça risquerais de mal se terminé, j'explose souvent parfois.

Voyant que ma compagne de marche lève ses yeux au ciel, je limite, le ciel commence peu à peu à se couvrir de petit nuage blanc et on peut bien apercevoir au loin que même des nuages gris s'approchent tranquillement.

- Qu'as-tu le goût de faire maintenant ?

Je baisse mon regard vers la demoiselle. Quoi faire? Hm.. Elle me pose une bonne question. Habituellement j'y vais selon mes envies du moment et présentement, je n'ai pas vraiment envie de grand chose, seulement de savourer cette petite victoire.

- Hm.. Rien.

Je sens le vent se lever légèrement, souriant en coin.

Je relève mes yeux vers le ciel qui se couvre peu à peu, se tapissant de nuages gris. Il va surement se mettre à pleuvoir, probablement même avoir de puissants orages, me semble que le ciel est beau pour cela. Je souris en coin, les orages est un truc que j'aime bien dans la vie. Je ne sais pas trop pourquoi, c'est le ciel qui se déchaîne.

- Je sais pas toi, mais moi, je crois que je vais faire un tour dans la forêt !

Je détourne mon regard du ciel pour regarde Izaly, cette dernière venant de me sortir de ma torpeur. J'acquiesce, haussant du même coup les épaules.

- Ouais, je n'y ai pas été encore.

Je mets mes mains dans mes poches de pantalon, emboitant le pas. Le forêt n'est pas bien loin et d'ailleurs elle entoure le Pensionnat de son air obscure. Je souris en coin, la forêt ca me connais. J'ai eu une enfance hors du commun. Ma maison où je vis présentement est situé au plein coeur d'une forêt. Je ne me suis jamais vraiment posé des questions sur le pourquoi que Lilyanne avait choisis cette endroit, moi je l'aime bien et je n'aurais changé ma vie pour absolument rien au monde.

Je regarde la lisière de la forêt qui est à quelques pas de nous deux. Lorsque j'y pense, je trouverais cela très drôle de croiser quelqu'un qui se serait égaré ou bien peut-être même un cadavre.. Euh.. Non, j'ai pas pensé ca. Je souris en coin, secouant discrètement la tête de gauche à droite, que je peux être con parfois, heureusement que personne ne peut lire mes pensées, je pourrais en traumatiser beaucoup.